Les Caillard d'Aillières. La génération du feu (1914-1919), illustration d'un engagement militaire séculaire

21 juin 2018
Durée : 00:34:01
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Journée d'études - « Les Caillard d'Aillières, 350 ans au service du territoire et du pays (1668-2018) »

La génération du feu (1914-1919), illustration d'un engagement militaire séculaire

Intervenant : Stéphane Tison, maître de conférences en Histoire contemporaine à l'Université du Mans, membre du laboratoire TEMOS (Temps, mondes et sociétés), CNRS-FRE 2015. Ses recherches portent principalement sur les conséquences des conflits et l’interface guerre-paix au cours de la période 1870-1940. Principales publications : Avec A. Becker, Un siècle de sites funéraires de la Grande Guerre, Paris, Presses de Paris Nanterre, 2018 ; Avec N. Akhund, En guerre pour la paix, 1914-1919. Correspondance Paul d’Estournelles de Constant et Nicholas Murray-Butler, Paris, Alma, 2018 ; Avec R. Bouchet, La Grande Guerre, inspiration des artistes de 1914 à nos jours, Annales de Bretagne et Pays de l’Ouest, Presses universitaires de Rennes, 2016 ; Avec H. Guillemain, Du front à l’asile, 1914-1918, Paris, Alma, 2013 ; Comment sortir de la guerre ? Deuil, mémoire et traumatisme, 1870-1940, Presses universitaires de Rennes, 2011 

Dans l’histoire de la famille Caillard d’Aillières, la Grande Guerre constitue un moment révélateur de l’engagement de plusieurs générations au service de la défense du territoire national. Depuis le XVIIe siècle, de nombreux hommes ont embrassé le métier des armes, principalement dans l’infanterie, et de façon secondaire dans la cavalerie. Pour la première fois, entre 1914 et 1919, l’ensemble des hommes en âge de porter les armes sont mobilisés au cours de la Première Guerre mondiale. L’itinéraire de ces sept hommes en guerre illustre la guerre de masse et ses conséquences, son empreinte durable dans la mémoire familiale. Leur engagement montre bien comment une famille de l’aristocratie provinciale imprégnée d’une culture patriotique assurée inscrit chacun de ses membres dans un ars moriendi pro patria que l’expérience combattante semble toutefois nuancer.

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